The Americans (2013)
The Americans
Philip et Elizabeth Jennings, deux espions du KGB dont le mariage a été arrangé, s'installent avec leurs deux enfants dans la banlieue de Washington au début des années 80, juste après l'élection de Ronald Reagan à la Présidence. Se sentant une certaine affinité pour le mode de vie américain, le couple voit ...
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Terminée | Américaine | 48 minutes |
Espionnage, Thriller, Crime, Drama | FX | 2013 |
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6.06 - Du rififi chez les hommes
Rififi
Une affectation soudaine éloigne Elizabeth de sa famille à un moment crucial. Au FBI, un développement majeur conduit Aderholt à approcher Stan à propos d'une enquête urgente.
Diffusion originale : 02 mai 2018
Diffusion française :
02 mai 2018
Réalisat.eur.rice.s :
Kevin Bray
Scénariste.s :
Stephen Schiff
,
Justin Weinberger
Guest.s :
Austin Abrams
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 17 mai 2018 à 11:02 |
A cinq épisodes de la fin, The Americans retrouvent son niveau le plus haut, dans un vrai-faux épisode de réunion familiale. Et le basculement final vient finalement de cela : du fait que les Jennings n'ont pas été présents, une fois de plus, une fois de trop. Et que dire, sur ce retour en grâce d'Henry, qui obtient plus de dialogues en un épisode que depuis le début de la série. Construit par la famille, nos héros périssent par elle, le jour de Thanskgiving. Le moment où Philip raccroche le téléphone et sort de la cabine (la même cabine où il a trahit les siens) m'a vraiment foutu des frissons. |
J'ai commencé la série en décembre 2019 et, pour le moment, je n'ai jamais pris le temps de commenter un épisode. Mais, l'occasion est venue de le faire, tant la saison 6 mérite tous les louanges.
L'étau se resserre de plus en plus autour des personnages et ce sentiment inéluctable de fatalité, de fatigue psychologique inonde l'écran toutes les secondes. Le double jeu des protagonistes est magnifié par cette scène de Thanksgiving où Stan fait son discours anti-URSS ; au même moment, la caméra se concentre sur le visage de chacun (Page qui baisse les yeux, la femme de Stan, etc.).
Du grand art ! Jamais on n'aura atteint une tel niveau d'enjeux narratifs. Il me reste quatre épisodes ; si l'atterrissage se fait dans les règles de l'art, cette S6 risque de figurer parmi mes saisons préférées de tous les temps à côté de la S5 de Breaking Bad et la S5 de Six Feet Under. Allez, on croise les doigts...
Ca va le faire tkt :)
Je l'espère. :)
D'ailleurs, j'ai pris plaisir à lire tes avis qui sont très intéressants. J'avoue que la S1 et la S2 me m'ont pas totalement emballé (intrigues un peu fouillies, quelques facilités comme la fin de la S2...). Mais, à partir de la S3, la série prend selon moi une nouvelle ampleur grâce au build-up et au sens du détail. Etrangement, la S5 ne m'a pas ennuyé, elle m'a même plu (le binge-watching doit aider, cela dit) ; l'aspect psychologique y est poussé au maximum, même si l'histoire stagne un peu.
Mais, dans l'ensemble, une agréable surprise. J'ai hâte de connaître la fin. Je n'ai aucune idée de ce qui peut bien se passer. Nos espions vont-ils se faire arrêter ? Vont-ils recommencer une nouvelle vie ? Ou l'un d'eux mourra-t-il ? Le suspens est à son comble.
Oui, tu as vu que je n'aime pas trop la 5. Ca tournait en rond, pour moi. Mais effectivement, regarder les épisodes à la suite, ça doit pas mal aider. Par contre, regarder plus de 3 épisodes à la suite... Je ne pourrais pas le faire, je pense ^^
Je confirme la 5 en binge c'était parfait. C'était même vraiment le bienvenu car après l'intensité extrême des saisons 3 et surtout 4, ça faisait du bien de pouvoir souffler.
Haha vu le ton de la série je comprends parfaitement. Difficile de ne pas se sentir déprimé ou anxieux en la regardant.
Par contre la saison 4 était d'une telle intensité que j'ai vu 11 épisodes en une journée. C'est vraiment une grande série.